Banda Les Durs à Cuire

Banda Les Durs à Cuire

Participation au 1er Festi'Bandas de Lanton, le 7/08/2013

Sud-Ouest

Le port de Cassy au rythme des bandas

Publié le 09/08/2013 à 06h00 par Laurie Warman

 

Festi'Bandas Lanton 2013_1.JPG

 

C’est la banda lantonaise Band’Aqui qui a proposé l’idée du festival à l’association Télélanthon

Plus fort ! Vous avez encore les mains blanches ! » Au milieu de la banda bordelaise Les Sans Soucis, Pascal Barrau, trompette en main, joue avec le public. Au son des trombones, des clarinettes et des grosses caisses, les spectateurs chantent, tapent des mains en rythme et se balancent d’avant en arrière.

Tout le port de Cassy était rempli, hier soir, de touristes et de locaux venus assister au premier festival de bandas de Lanton, dont les bénéfices seront reversés au Téléthon. Les six fanfares ont tourné toute la soirée sur le port, la plage et devant les restaurants, avant de finir par une jam-session tous ensemble sur le sable.

À l’initiative de l’événement, l’association Télélanthon et la banda lantonaise Band’Aqui. Les musiciens aux tee-shirts rouges et foulards blancs ont avant tout pensé le festival dans une optique de partage. « C’est l’occasion de rencontrer et de passer du temps avec les autres bandas, explique Brigitte Montet, la présidente de la Band’Aqui. C’est un grand moment d’échanges. »

Pour la bonne cause

Plus qu’un moment convivial, le festival de bandas se veut utile, comme l’explique Jean-Pierre Baudier, le président de Télélanthon. « Nous organisons des actions pour le Téléthon depuis 2004 sur la commune, alors lorsque la Band’Aqui nous a proposé de réunir des bandas pour cette cause, nous n’avons pas hésité. »

 

Le maire de la ville, Christian Gaubert, a tout de suite vu l’intérêt de l’événement. « C’est d’autant plus intéressant que la période est propice pour ce type d’animation, début août. Et puis c’est avant tout beaucoup de convivialité. »

Alors que le port a vibré au son des musiques traditionnelles du Sud-Ouest, les enfants se sont promenés à dos d’âne pendant que les parents se désaltéraient, accoudés à la bodega de 24 mètres de long.

« Langage universel »

Les habitants de la ville ont salué l’initiative. « D’habitude, ce sont plutôt les communes voisines qui attirent les animations l’été, note Annie, une retraitée. Alors, de voir autant de monde ici, ça nous donne aussi l’impression d’être en vacances ! »

Pour le public comme pour les musiciens, le festival a réussi à rassembler. « Il n’y a ni frontière, ni hiérarchie avec la musique. C’est un langage universel », soulignent Les Durs à cuire, une banda de Duras.

Après la réussite de cette première édition, les bandas seront certainement de retour l’an prochain.



18/02/2014
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